Le Landmark Forum défie les attentes des Montréalais sceptiques

Landmark est une compagnie populaire de développement personnel basée à San Francisco. La compagnie offre plusieurs séminaires qui visent à améliorer le niveau d’épanouissement personnel des participants. La philosophieLandmark maintient que nous avons tous du potentiel non seulement pour la réussite, mais aussi pour la grandeur et la réalisation de soi; ce potentiel s’étend également aux communautés et établissements dont nous faisons partis.

Landmark offre leur cours principal, le Landmark Forum, et 55 programmes de formations additionnels dans 20 pays, dans au moins sept langues différentes. Selon le principe fondamental de la compagnie, chaque individu est responsable de leurs propres bonheur et réussite. Les programmes de Landmark sont conçus non seulement pour mener à la connaissance et l’amélioration de soi, mais aussi à des transformations personnelles qui ont des effets durables. 

Depuis 1991, plus de 2,2 millions de participants se sont inscrits aux programmes Landmark, dans plus de 115 emplacements différents. Chaque année, des centaines de milliers de personnes participent aux cours. Landmarka aussi formé des employés de plusieurs compagnies importantes, comme Apple, ExxonMobile, JPMorgan Chase, Panda Express, et même le Pentagone.

Le cours d’introduction, le Landmark Forum, est un prérequis pour la plupart des autres cours de la compagnie. Le programme dure trois jours et un soir. Plusieurs règlements sont établis au début du cours, qui réunit entre 75 et 250 participants.

On demande aux participants de ne pas manquer des séances. On suggère aussi d’être « coachable » — c’est-à-dire de ne pas demeurer des observateurs passifs. Pendant la dernière séance, on demande aux participants d’inviter des proches aux cours, et de parler des résultats et de l’application des idées apprises dans le cours.

Landmark explore des idées variées dans leurs programmes, le tout étant conçu pour aider les participants à prendre contrôle et profiter de la vie. Ils affirment qu’il y a une grande différence entre notre interprétation d’un évènement marquant et la réalité objective. Selon Landmark, notre conduite est souvent dominée par une préoccupation avec les apparences, ce qui est difficilement contesté à l'époque des médias sociaux. 

Plusieurs autres concepts centraux de la philosophie de Landmark sont abordés dans le cours, comme la notion que nous poursuivons tous « le jour imaginaire de satisfaction », et l'idée qu’il est possible de créer nos propres valeurs parce qu’« il n’y a pas de valeur intrinsèque à nos actions ». Dans le cours, on affirme aussi que nos habitudes improductives sont figées par nos plaintes, mais qu’il est possible de « se transformer » par la découverte de nouvelles façons d’exister. On encourage les participants à appeler des personnes avec qui ils sont en conflit, soit pour entrer en communication ou pour assumer la responsabilité pour le conflit.

L’University of Southern California (USC) Marshall School of Business a entrepris une étude de cas en 1998 sur l’association entre Landmark et BHP New Zealand Steel. Le rapport a conclu que les interventions de Landmarkont mené à une amélioration de 50 % dans le domaine de la sécurité, une réduction de 15 % à 20 % dans les coûts repères, une augmentation de 50 % dans le rendement du capital, et une augmentation de 20 % dans la production d’acier brut. Selon un sondage de Landmark, un tiers des participants a constaté une hausse salariale de 25 % après le Forum. 94 % ont attribué cette hausse au programme.

Landmark fait aussi l’objet d’une couverture médiatique positive. Le journaliste du New York Times Henry Alford écrit que « deux mois après le Forum, j’évaluerais mon taux de succès à 84 % ». Nathan Thornburgh, journaliste pour Time, déclare dans son article sur le cours que « j’ai beaucoup profité du miroir troublant mis en scène par leForum ». Une journaliste du magazine anglais Mayfair, Amber Allison, décrit les instructeurs de Landmark comme étant « enthousiaste et inspirant » et déclare qu’après le Forum, « les ennuis au travail et les conflits amoureux semblent plus gérables ». Elle écrit aussi que le cours lui a permis d’« enfin renoncer à la colère qui caractérisait ma relation avec mon père depuis qu’il a quitté la famille il y a trois décennies. »

Malgré l’attention médiatique favorable, le Landmark Forum est parfois perçu comme ayant une mauvaise réputation. Landmark ne fait pas de publicité, et dépend donc entièrement du bouche à l’oreille. Certains ont critiqué leurs techniques de vente comme étant trop agressives, et les ont même rapprochées aux activités d’un culte. Ceci est particulièrement vrai au Québec, comme en Allemagne et ailleurs en Europe, où le publique est très méfiant des organisations impliquées dans le développement personnel, ou qui peuvent présenter des concepts de nature quasi religieuse.

Malheureusement, Landmark est souvent inclus dans cette catégorie à cause de cette méfiance qui est profondément ancrée dans la culture.

Cependant, contrairement aux groupes qui sont souvent rapprochés à la compagnie, Landmark n’a pas les caractéristiques d’un culte. Tous les participants se présentent de leur plein gré, et si ce n’est pas le cas, ils sont souvent renvoyés du cours. La question est souvent posée de façon explicite au début du séminaire.

Cette méfiance découle probablement de ce que certains perçoivent comme une technique de vente agressive. En réalité, comme Landmark ne met pas en place des initiatives de marketing sortantes, la compagnie dépend des recommandations des participants qui apprécient les avantages du cours et qui veulent partager les résultats avec leur entourage.

Certains commentateurs ont quand même noté un lien entre le programme de formation et les expériences spirituelles (même s’il n’y a pas d’éléments religieux dans les cours). En fait, c’est un des aspects positifs des programmes. La journaliste de The Observer Amanda Hill a assisté au Landmark Forum et a conclu que le programme n’est pas une religion ou un culte, et que « c’est tout simplement du bon sens présenté dans un environnement d’une intensité surprenante ».

Karin Badt, journaliste au Huffington Post, offre la réflexion suivante dans son témoignage sur le cours d’introduction : « En fin de compte, j’ai trouvé le Forum inoffensif... une introduction inspirante et divertissante à de bonnes techniques d’introspection qui mettent l’accent sur l’action et la transformation ».

Dans Le Irish Mail on Sunday, Nikki Walsh affirme que les effets du Forum « peuvent être remarquables. Ils peuvent mener à des réconciliations avec des parents, des ex-conjoints, et des amis. Les participants appellent leurs proches pour entreprendre les conversations qu’ils évitent depuis des années; ils font de nouvelles rencontres ou obtiennent des promotions au travail. » À la suite de cette attention favorable, à Montréal comme ailleurs au Québec, le travail de Landmark commence à se faire remarquer.

La popularité du Landmark Forum est en pleine croissance au Québec, surtout à Montréal, et les effets positifs se font déjà sentir dans des organisations variées grâce à la participation de leurs employées. Ceux qui voient au-delà des préjugés erronés sur Landmark découvrent rapidement les changements positifs provoqués par leurs programmes. Pour trouver plus d’information ou consulter le plan de cours, visitez le site internet du Landmark Forum : http://landmarkforumsyllabus.com/. Si vous avez encore des doutes, vous pouvez lire des témoignages sur les cours ici : http://landmarkforumsyllabus.com/.